vendredi 26 mai 2017

SAISON 2017-2018

Je vous propose d'ores et déjà le programme de la saison prochaine:
A partir de septembre il y aura différents ateliers et cours pour grands et petits

 ENFANTS  6 - 12 ans 

COURS DE DESSIN  (les samedis de 10h00 à 11h30)
Apprendre les bases du dessin dans une ambiance détendue sans contrainte, en fonction des envies
de chacun. (7 euros le cours soit 210 euros/an)

RELAXATION MANDALA (les samedis de 11h30 à 12h30)
Relaxation corporelle et méditation selon la méthode d'Eline Snel et coloriages de Mandala. Les enfants sont parfois agités, stressés, dispersés, cette méthode accessible à tous les aide à retrouver un équilibre émotionnel, le coloriage quant à lui leur permet de se concentrer et de se recentrer sur
eux-mêmes. (6 euros le cours soit 180 euros/an)






ADOLESCENTS  13 - 17 ans  

LE CARNET CREATIF (les mercredi de 18h00 à 19h30)
Développer sa créativité et son imagination à l'aide du carnet créatif.
Le carnet est un support idéal pour y déposer ses envies. En utilisant dessin, collage, photos, pochoirs, scrap, rubans, etc... Il n'y a pas de limite pour illustrer de façon originale ses souvenirs: anniversaire, dernières vacances, chanson préférée ou bien même la recette de son gâteau préférée.
(9 euros le trimestre soit 270 euros/an)

  ADULTES  

CREER UN "ART JOURNAL" (Les vendredis de 15h00 à 16h30)
L'art journal est un dérivé du carnet créatif adapté à l'adulte. C'est une méthode créative basée sur une approche de développement personnel et de créativité. Ecriture, dessin, collage, peinture, encre... diverses techniques et thématiques seront abordées de manière novatrices selon les envies et inspirations de chacun.
Cette pratique est un moyen extraordinaire de mettre ses émotions, ses pensées, ses rêves, en images.
Cet atelier est accessible à tous, sans pré-requis préalable, aucun base de dessin n'est nécessaire. (12 euros le cours soit 360 euros/an)

LES ATELIERS ZEN (Les mercredis et samedis de 14h30 à 16h30)
Relaxation et Arts plastiques dans une ambiance bienveillante et détendue, ces ateliers se déclinent en 20 mn de relaxation corporelle, pause "tea-time" et la création de son "art journal" comme décrit ci-dessus.
(Matériel fourni - 20 euros le séance ou 15 euros avec l'abonnement à l'année)


Inscriptions et renseignements :
Forum des associations "Association familiale des Cordeliers"
 le 2 septembre 2017
Complexe Nelson Mandela Pontoise
Par téléphone : 06.11.62.04.25 ou mail : artsylvi@yahoo.fr























dimanche 23 avril 2017


Vous êtes tenté par l'art-thérapie? Vous désirez tester un atelier ?
Inscrivez-vous à une séance découverte,
le mercredi ou samedi de 14h30 à 16h30
Par mail : artsylvi@yahoo.fr ou au 06.11.62.0425

Travaux des élèves, acrylique et collages

dimanche 19 février 2017

Découverte de l'Art Thérapie

Découvrez l'Art Thérapie lors d'un Atelier collage "l'arbre de vie" librement inspiré de Gustav Klimt
Mercredi 22 et samedi 25 février de 14h30 à 16h30 

Quand la parole n’est pas facile afin de clarifier ses problèmes, l’art-thérapie est un moyen d’accès différent et ludique. Cela permet d’identifier les blocages, les fausses croyances et d’accueillir ses qualités, un projet de vie. En posant sur la feuille une forte émotion, la personne est à même de visualiser des aspects inconscients d’elle même.

  • Mieux se connaître, vitaliser ses ressources, ses qualités humaines. Développer son empathie et son intuition.
  • Calmer et clarifier son mental, accueillir son corps et ses émotions.
  • Identifier une peur, un blocage et le dépasser.
  • Affirmer des projets personnels et professionnels.
  • Comprendre et améliorer les liens familiaux, amicaux et professionnels.
  • Développer sa créativité. Oser créer sans copier.

L’art thérapie s’avère utile pour les enfants présentant des troubles de l’apprentissage


Les CHU de Grenoble et de Tours publient une étude comparative de 4 expériences intégrant l’art thérapie comme soins complémentaires auprès d’enfants souffrant de troubles de l’apprentissage : troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, troubles dyslexiques, enfants surdoués, les résultats encouragent les équipes à maintenir les prises en charge.
L’art thérapie s’avère utile pour les enfants présentant des troubles de l’apprentissage ou du comportement.
Engager les enfants dans l’action
Entre février et octobre 2016, Emmanuelle Gizart Bourgeois, art-thérapeute a suivi des enfants hospitalisés en unité psychiatrique au CHU de Grenoble pour troubles du comportement, refus scolaire ou syndrome d’Asperger. A raison d’une séance d’arts plastiques hebdomadaire d’une heure pendant 7 semaines, le but était d’engager ses enfants dans l’action grâce à des sensations sensorielles positives, leur apprendre à gérer l’effort, la persévérance pour enfin finaliser un projet.
TDAH : 5 % d’enfants concernés
Environ 5 % des enfants « en âge scolaire » en France sont concernés par le TDAH (trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité). Ils sont diagnostiqués en moyenne vers l’âge de 6-7 ans, à l’entrée au CP, où les contraintes scolaires vont leur demander de se concentrer et de se tenir plus calme. Globalement, ces enfants ont une très mauvaise estime d’eux-mêmes, car ils sont considérés comme d’éternels vilains petits canards.
Pendant les séances, les enfants âgés de 4 à 16 ans ont été amenés à réaliser des travaux de peinture et de dessin en lien avec l’une de leurs passions pour « donner sens à l’activité et qu’ils puissent exprimer des émotions positives, sans se focaliser sur leurs troubles », explique Emmanuelle Gizart Bourgeois, art-thérapeute.
Des bons résultats sur plusieurs paramètres
D’après les résultats, 72 % des enfants disent éprouver de la fierté, 78 % avoir repris confiance leurs capacités, 68 % envie de continuer la prise en charge et 50 % ont amélioré leurs facultés relationnelles.
D’après les différentes expérimentations, les médecins concluent que l’art-thérapie a contribué à aider les enfants à mieux exprimer leur ressenti et restaurer l’estime d’eux-mêmes. Les deux autres expérimentations ont concerné un suivi en cabinet libéral avec 20 enfants et un accompagnement par l’association L’Art et L’Idée (Lali) auprès de 3 enfants.
Sources :
AFP/Relaxnews

dimanche 1 janvier 2017

REALISER SES REVES

Le début d'année étant propice aux changements et bonnes résolutions en tous genres, je vous propose pour ce premier atelier de l'année de travailler le collage afin d'identifier vos aspirations. Laissez émerger ses envies, ses besoins, ses rêves, ou bien matérialiser un projet déjà défini...

Samedi 7 et 14 janvier de 14h30 à 16h30
Inscription obligatoire places limitées au 06.11.62.04.25



lundi 10 octobre 2016

L'art thérapie : Pour qui ? Pour quoi ?

Peindre pour prendre conscience de ses contradictions, danser pour dédramatiser ses conflits… La création artistique permet avec l'art-thérapie d'accéder à des sentiments enfouis.


Parce que nombre d’entre nous hésitent à entreprendre une thérapie classique ou une psychanalyse, l’art-thérapie compte de plus en plus d’adeptes. Elle apparaît souvent, en effet, comme une chance nouvelle d’accéder à ses sentiments et à ses émotions refoulés « parce qu’elle travaille dans le “mine de rien”, en utilisant une stratégie de détour, une ruse qui permet de contourner les résistances au changement », explique le Dr Jean-Pierre Klein (L’Art-thérapie, Puf, collection Que sais-je, 1997), psychiatre et directeur de l’Inecat (Institut national d’expression, de création, d’art et de thérapie) de Paris.
Son principe ? Se servir de la création artistique (peinture, théâtre, danse, collage, modelage, photographie, marionnettes) pour pénétrer les problématiques inconscientes de l’individu et le conduire à une transformation positive de lui-même. « Le but, reprend Jean-Pierre Klein, est de partir, dans le cadre d’un processus créatif, de ses douleurs, de ses violences, de ses contradictions pour en faire le matériau d’un cheminement personnel. Du pire naît ainsi une construction, une production qui tend vers l’art. »

Historique

Si l’on mentionne parfois le nom du marquis de Sade comme précurseur de la méthode – en raison des spectacles qu’il dirigeait, vers 1800, à l’asile de Charenton et qui attiraient le Tout-Paris avide de voir des aliénés en représentation –, on attribue plus sérieusement l’origine de l’art-thérapie au peintre anglais, Adrian Hill, qui en fit le premier l’expérience en 1940. 
Tuberculeux et placé en sanatorium, il entreprit, durant sa convalescence, d’entamer une flânerie sur papier qui, au grand étonnement des médecins, lui octroya un rétablissement rapide. « Lorsqu’il est satisfait, l’esprit créateur […] favorisera la guérison au cœur du malade », écrivit-il. Intéressée par cette approche, la Croix-Rouge britannique l’utilisa avec ses patients. En 1950, les premiers programmes de formation en art-thérapie virent le jour aux Etats-Unis.
En France, il fallut attendre 1986, malgré une pratique bien antérieure, pour que le concept soit enfin reconnu par la communauté scientifique au cours d’un congrès international.

Déroulement d’une séance


« Le premier rôle de l’art-thérapeute est de favoriser la créativité chez le patient qui, face à la feuille blanche, commence souvent par dire qu’il ne sait pas dessiner, explique Ariane Walker, art-thérapeute et artiste peintre. J’explique donc qu’il s’agit, avec les pinceaux et les tubes de couleur, de se laisser aller, de laisser faire sa main sans mobiliser son cerveau. » Pour contourner les résistances, certains thérapeutes proposent un thème : par exemple, les "quatre éléments", le "labyrinthe", la "signature", "l’arc-en-ciel"… Et plus rares sont ceux qui donnent un modèle à imiter.
« Dans tous les cas, commente Geoffrey Troll (co-auteur, avec le Dr Jean Rodriguez, de l’Art-thérapie, pratiques, techniques et concepts, Ellébore, 1995), artiste et formateur en art-thérapie, notre but est de donner une impulsion de création au patient. Nous sommes des guides montrant les chemins possibles. » Une fois le processus enclenché, le rôle du thérapeute est d’encourager le patient à poursuivre ou à développer – sans jugement – un mouvement, une forme qui se répète d’une production à l’autre et qui semble porteur de sens.
« L’accompagnement du thérapeute est discret, annonce Jean-Pierre Klein. Il se contente, dans un premier temps, d’accueillir les productions, de les orienter dans le sens d’une plus grande clarté, ce qui n’exclut pas la complexité. Car il ne s’agit pas non plus de se satisfaire du moindre trait, de dessins bâclés, de petits cœurs ou de jolies fleurs. Se contenter de peu est dévalorisant pour tous. La fonction de l’art-thérapeute est donc de pousser, avec beaucoup de prudence, le patient vers toujours plus de profondeur. » Car c’est lorsque la personne lâche enfin prise et quitte la superficialité que la thérapie avance.
En cours de séance, certaines personnes expérimentent ainsi des "surprises de conscience". « D’un seul coup, le sens de leur production s’impose, poursuit Jean-Pierre Klein. C’est comme si une évidence longtemps secrète leur sautait aux yeux. » Cela peut être un souvenir oublié, une émotion longtemps refoulée, une association particulière d’idées… L’art-thérapeute a, dès lors, une fonction d’écoute pour soutenir la prise de conscience au même titre qu’un thérapeute classique. Cependant, certaines personnes poursuivent leur thérapie sans qu’aucune surprise n’intervienne, et cela ne signifie nullement que la thérapie n’évolue pas. Dans tous les cas, les fins de séances donnent lieu à un échange verbal entre le praticien et son patient. Après avoir achevé sa production, ce dernier est ainsi invité à parler de ce qu’il a ressenti durant la création, de ce que celle-ci lui suggère. Pour ce, l’art-thérapeute peut soutenir la réflexion en posant des questions toujours extrêmement larges pour ne pas orienter les propos du patient. Chacun doit pouvoir, en effet, poursuivre son cheminement à son rythme, sans être brusqué par des révélations qu’il n’est pas prêt à entendre.
« Notre rôle, conclut Jean-Pierre Klein, ne se situe donc jamais dans l’explication de l’origine du trouble du patient, en ce sens que nous ne proposons pas une interprétation des œuvres. » Il est inutile de s’attendre donc à des révélations du genre "rouge = agressivité" ou "mouvement vertical = phallus". Ces raccourcis sauvages n’ont guère leur place ici.
Source : Stéphanie Torre, "Psychologie magazine", retrouvez l'article complet sur :